Tubilla du Lac dans ses origines
Le nom du peuple est de
l'époque médiévale, et presque on peut
assurer qu'il dérive du mot un tuf, la terre calcaire blanchâtre qui
abonde dans les environs du peuple. Il y a eu une époque dans qui s'est
appelé Tobella du Lac.
Le mot le Lac découle de l'existence dans cette époque d'une lagune ou de la zone marécageuse
proche de la localité, quelque chose que d'autre part, ce n'est pas d'étonner gráce
à la grande quantité de sources qui encore aujourd'hui restent actives,
même dans les années de moins de pluies.
Tubilla du Lac est l'un des peuples les plus anciens de la
contrée. L'historien et le savant bénédictin P. Montagnard il cite Tubilla du Lac
entre les peuples fortifiés au Xe siècle. Au IXe siècle se fonde le peuple de Tubilla du Lac, et
déjà au Xe siècle il a le Château et la Fortification.
Le maître Francisco de Berganza dans son oeuvre "Antiquité de l'Espagne" dans le chapitre 10, nous date :
"Eylo et sa soeur Goto, en devenant parents
du Monastère de Cardeña, ont offert la Serna qu'ils avaient dans Quintana des
Boiteux, et la troisième partie de propriétés et le Patronage de l'Église de S. Pierre. Alonso
Sandino avec sa femme Eylo a donné l'Église de S. Pierre dans le lieu de Tobilla, qui était dans
les rives de la rivière Esgueva. Il se compose des donations faites à cette Église de S. Pierre,
qui était Monastère, et qui son abad était Recesvindo. Dans le même territoire de Tobilla il y
a eu deux monastères; l'un consacré à S. Vicente, et l'autre consacré à Sta. Eulalia qui habín
incorporé avec le Monastère de S. Pierre. En date de la donation d'Alonso
Sandino du 1 mai de 950. J'ai saisi cette donation, comme celle des deux soeurs Eylo et
Goto, ils disent, que Fernán González était comte de la Castille."
Il nous date aussi dans le chapitre 12 du même livre le suivant :
"Alonso Sandinez, qui a donné sur le Monastère de Cardeña l'Église
de S. Pierre de Tobilla dans les rives de la rivière Esgueva, a vendu à l'abad
Recesvindo un pré, près de Torresandino, pour un cheval avec son frein jaune, en 1
mai de 958; en régnant le Léon D. Sancho et le Comte Fernán González en Castille".
Et dans le chapitre 7 le suivant nous raconte :
"L'abad D. Endura que l'Histoire d'Arlanza appelle
D. Ovenco, a succédé dans l'abbaye de Cardeña à D. Esteban Segundo.
La première mémoire de l'abad D. Endura se trouve dans la profession que Sancho Presbítero a faite en
19 février de 969 en régnant D. Ramiro à Léon et le Comte Fernán González en
Castille. Rodrigo Presbítero, et ses collègues Gonzalo, et Rodrigo, en se tenant à l'abad
D. Endura, et à l'observance monastique de Cardeñ, à, ils ont réglé l'Église de S.
Vicente qui était dans les rives de la rivière Esgueva, près du lieu de Tobilla, avec combien de ferme
il appartenait à cette Église. Cette date du 10 août de cette année, en régnant les mêmes
messieurs."
Ce que Francisco de Berganza nous dit, consiste en ce que l'Église de
S. Pierre de Tobilla se trouve unie au Monastère de Cardeña en année 950. Et les
monastères de S. Vicente et de Sta. Eulalia ils étaient annexes au Monastère de Cardeña.
Selon un document trouvé dans le fichier de La Vigne, le roi D. Alfonso VIII a
fait une grâce au comte D. Pierre qui possède déjà un territoire dans Haza, Lerma, etc..; en 1162.
Comme une paroisse a été, dans un temps, sous le jurisdición de l'Évêché de
Burgos, mais déjà en 1178 il appartenait à Osma et à l'élection du curé et sa
présentation faisait le Monastère de S. Pierre de Gumiel à l'Évêque.
En 1182 Alfonso VIII et son épouse Dña. Leonor (fondatrice du monastère des Grèves de
Burgos) ils ont donné sur le monastère de Premonstratenses de Ntra. Mme de La Vigne, la Ville
de Tubilla.
Un autre document du fichier du Monastère de La Vigne déclare, selon un témoignage
de Pierre Fernández, de greffier public dans Aranda, pour ce que le roi Don
Pierre accordât entièrement la Ville de Tobella au Monastère de La Vigne en 1365.
D'autres textes la phrase suivante est extraite : "En 1411 le Monastère de Gumiel a
acheté dans Tubilla ... par 30 chèvres." (L'objet est ignoré).
En 1420 Tubilla s'est entendu avec Gumiel de Hizán pour pouvoir couper un bois
de chauffage dans la montagne SUSO (il dérive du latin du mot Sursum, qui signifida Arrive).
Le document trouve dans le livre le Cahot de la Ville de Gumiel et dit le suivant :
"Sachez combien de cette lettre un arbitre condamne ils verront, comme dans Villalvilla, un village
de la Ville de Gumiel ... le 18 septembre 1420 ... en étant présents Pierre
Fernández Baños, voisin de la Ville de Gumiel, procureur de le conseil municipal et omes bons à la ville ...; et
Pierre Fernández et Pierre Martínez ... des voisins de Tovilla, lieu du Monastère
de Sta. Marie de La Vid ... des procureurs du conseil municipal et omes bons ... de Tovilla, de l'autre
partie; en présence de Nous García Pérez, ecclésiastique de
Cuevasrubias de l'Évêché de Burgos et Ruy González de Gumiel, ecclésiastique ... des notaires
apostoliques et des témoins d'yuso des écrits, c'était Pierre Martínez présent,
a fixé de Pascual Sánchez voisin du lieu de Tovillas, des juges, des amis, des arbitres,
arbitradores ... des juges d'accord, pris et choisis des deux ces conseils municipaux...
"Les voisins de Gumiel réunis comme de coutume dans Sta. Mª, pour éviter pleitose cotiendas avec les
mêmes de Tovilla de couper un bois de chauffage et de porter le bois de chauffage de la montagne de Villalvilla
de Suso qu'ils disent, et les voisins de Tovilla qui étaient trouvés en coupant un bois de chauffage dans
cette montagne, et attrapés dans un délai de Gumiel ou ses villages, par toute personne,
perdent la bête et tout celui qu'ils portent ..."
Les voisins de Tovilla se sont aussi réunis á côté de l'Église de S. Adrián,
selon une coutume, et ils n'étaient pas conformes avec le convenu par ceux de Gumiel, mais
seulement 4 maravédis paire ont décidé "de payer chaque charge".
Les juges ont condamné : "D'ABORD : si certain est attrapé par un gavijón de genêt ou de bois
de chauffage dans la montagne de susu il doit payer 4 maravédis et si est un plus grand bois de chauffage 8
maravédis et en étant de nuit le double. UN SECOND : si certain était attrapé dans la montagne Yuso (en bas)
en entrant par le chemin de Villalvilla à Pinilla perdez la monture. TROISIÈME :
s'il laissait la monture il serait, dans le chemin, et serait trouvé en coupant
un bois de chauffage, perdez les outils ..."
En 1567 il n'a pas plu du janvier au jour de San Marcos,
par ce qu'ils ont décidé les peuples ribereños de faire un rogativa à la Vierge
des Vignes d'Aranda. À ce rogativa le peuple de
Tubilla s'est présenté dans une masse, entre d'autres plusieurs du contour, avec pénitents et en recevant
avec une grande
dévotion les sacrements saints de pénitence et de communion.
Le 29 décembre 1575, le Monastère de La Vigne a vendu l'Autorité de
Tubilla à D. Diego Váiz, à natif à Peñarnda de Duero. Son prix
a été de 1000 maravédis alphonsins. Dans cette Autorité il rentrait
la "vassalité et jurisdición, des peines de chambre et les 210 maravédis
de martiniega que les voisins payaient par an par prix de 451.000 mrvs ... qu'ont
monté 43 voisins qui existaient dans elle, et ils l'ont reconnu pour le Monsieur.
Dans un document de 1586, on lit : "Dans cette année présente, le
Monsieur D. Diego Váiz illustre, Monsieur de la ville de Tobilla du Lac,
le juge de résistance de cette ville (l'Aire) par l'Excmo. M. Conde de Miranda et
Virrey de la Catalogne, monsieur d'elle ..." ".
Peu a duré cette Autorité, puisque à sa mort, les héritiers l'ont
vendu aux Alcoceres (la Famille Noble d'Albamar et de Briviesca). Cependant porté par son esprit
religieux, il a su laisser un bon souvenir dans l'Église Paroissiale, consacrée alors à
San Adrián en construisant le chevet de la même, avec voûte de crucería, et
en rallongeant ainsi la navire unique petite qu'alors il avait pour ses 44
voisins.
En 1607 Tubilla payait au Monastère de La Vigne 160 fanegas, par moitié de blé et
gavée, et du procès qu'ils ont eu il est resté réduit à 100.
Dans la même année, l'Autorité de la Ville, il a passé des héritiers
de D. Diego Váiz, par titre de vente, à D. Andrés Alcocer, qui
avec cette Autorité et d'autres biens, a fondé un majorat.
Encore aujourd'hui reste la maison Seigneuriale des Alcoceres, située dans la basse partie
de peuple, á côté de la place.
|